La direction départementale de la protection des populations (DDPP) et la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) sont le résultat de la fusion de plusieurs organismes en 2010.
Ce sont essentiellement les inspecteurs de la DDCSPP qui sont en charge du contrôle sanitaire des restaurants, des contrôles qui ne sont jamais le fruit du hasard. Ceux-ci peuvent par ailleurs être déclenchés suite à la plainte d'un client qui a dénoncé un établissement pour un problème lié à l'hygiène.
Le rôle de ces fonctionnaires n'est toutefois pas seulement de s'assurer que chaque structure ou point de vente applique convenablement les bonnes pratiques d'hygiène (BPH) et l'obligation de formation HACCP pour au moins un des membres du personnel ou de l'équipe encadrante. Il a également un rôle de conseiller pour améliorer l’hygiène et prévenir les risques sanitaires.
Pour être en parfaite conformité avec les règles d'hygiène, le responsable d'un établissement de restauration peut faire effectuer un audit sanitaire. Ce dernier permet de déterminer le niveau de conformité du point de vente ou du restaurant et de mettre le doigt sur les éventuels non-conformités et dysfonctionnements.
L'audit sanitaire permet ainsi de s'assurer de la parfaite maîtrise de l’hygiène alimentaire HACCP au sein de l'établissement et de le préparer au contrôle sanitaire dont il ne manquera pas de faire l'objet. C'est également l'occasion de faire le point sur l'ensemble des documents qui sont exigés de la part de l'inspecteur de la DDCSPP.
La venue des inspecteurs de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) n'est jamais fortuite. Ceux-ci se doivent en effet d'effectuer des contrôles sanitaires à intervalles plus ou moins réguliers en fonction du risque sanitaire potentiel que peut représenter l'établissement.
Sur place, l'inspecteur de la DDCSPP s'assure de l'obligation de formation HACCP, mais également de la bonne conception des locaux, de la qualité de l'eau, de l'hygiène du personnel ou encore du bon fonctionnement de la chambre froide. Au terme de son inspection, un rapport est remis au responsable avec ses remarques et suggestions pour corriger ou aller plus loin en matière de sécurité alimentaire.
Jusqu'à très récemment, impossible pour le consommateur de se procurer le rapport du contrôle sanitaire du restaurant, du fast-food ou encore de la crêperie dans laquelle il envisageait de réserver une table.
La publication le 17 décembre 2016 au Journal Officiel du décret relatif aux modalités pour la transparence des contrôles hygiène a permis enfin de changer la donne. Entré en vigueur au 1er mars 2017, celui-ci permet de rendre public les contrôles officiels d’hygiène effectués par les services de l'Etat.
Ainsi, chaque établissement de restauration commerciale contrôlé depuis cette date se voit attribuer l'un des 4 niveaux de résultats : très satisfaisant, satisfaisant, à améliorer, à corriger de manière urgente. Ces résultats sont accessibles au public via internet ou un appli mobile sur alim-confiance.gouv.fr.